Hyperlaxité
Répercussions physiologiques
L’hyperlaxité peut entraîner des cas de ;
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douleurs articulaires (arthralgie),
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douleurs lombaires (lombalgie ; rénital/vertébrale/nerveuse…),
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luxations articulaires récurrentes,
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pathologie ophtalmologique,
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varices ( dilatation permanente d’un vaisseau, d’une veine),
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peau fragile
Mais dans la plupart des cas ce symptôme n'entraîne pas de fortes douleurs.
Conséquences dans le sport
Malgré que certains sports comme les sports collectifs (handball/rugby…) soient à éviter, d’autres sport comme la natation sont conseillés.
L’hyperlaxité peut permettre une augmentation des performances, mais il faut faire attention.
Effectivement dans les sports qui demandent de la souplesse comme la danse, la gymnastique, la natation…
Les individus hyperlaxes vont plus se diriger vers la natation car il n’y a pas de risque de chocs brutaux. De plus c’est un avantage d’être plus souple, en effet lors des coulées en ondulations le corps va être plus fluide donc ne va pas freiner l’élan du nageur. Avoir des chevilles plus souples va permettre, là aussi, au nageur de ne pas être ralenti par ses pieds. Prenons l’exemple de Michael Phelps, un américain, il chausse du 48 et peut plier ses chevilles 15 degrés de plus qu’une autre personne. Cela lui permet d’avoir une propulsion augmentée de 10% grâce à ses palmes naturelles. Actuellement il détient les records du monde des 100, 200 mètres papillon et 400 mètres quatre nages.
Dans les sports qui demandent une amplitude plus importante comme le handball, le volley, badminton, le tennis… l’hyperlaxité peut être un avantage à condition que le sportif soit bien surveillé.
Il y a plus de risques de luxations, de baisse de force musculaire, de douleurs. Donc l’hyperlaxité ne contre-indique pas la pratique du sport mais doit être contrôlée.
Comment réduire les douleurs?
Pour limiter le risque de blessures dans le cadre d’une hyperlaxité, le “patient” doit tout d’abord consulter un médecin pour savoir quoi travailler et à quelle intensité. Un hyperlaxe peut faire des exercices afin de renforcer ses muscles et donc de créer un équilibre au sein des articulations. Il peut aussi apprendre les bons mouvements pour d’éviter les hyper-extensions, c’est à dire qu’il ne doit pas “jouer” avec son hyperlaxité sous peine d'aggraver ses douleurs ou bien d’en créer. De plus il peut utiliser des systèmes de rembourrage tel que des genouillères, lors d’une activité sportive, pour éviter les chocs.